violence
articlé daté du 17/07/2016 (mais malheureusement toujours d'actualité...)
Le spectre de la menace terroriste plane toujours sur la France et les actes de violence reprennent leur progression.
Même s'il convient de modérer le propos : la France des années 2010 est globalement moins violente que celle des années 1970, où les groupes extrémistes (de droite comme de gauche) avaient recours au meurtre, ciblé ou non.
Néanmoins, les violences verbales sont en nette recrudescence, tout comme les actes racistes. Le contexte actuel peut expliquer cette hausse, avec des Français sur les nerfs, entre crise économique et attentats meurtriers.
L'année aura notamment été marquée par les violences en marge des manifestations contre la Loi Travail. En plus d'un nombre particulièrement conséquent de casseurs, les violences policières ont aussi été en hausse. Les forces de l'ordre avancent comme excuse la fatigue de ses troupes, usées par cette gronde sociale de longue durée, à un moment où elles sont aussi mobilisées par l'état d'urgence.
Car bien sûr les attentats de janvier et novembre 2015 pèsent sur le bilan de la violence en France. Et celui-ci vient malheureusement de s'alourdir à nouveau.
En dehors des attentats eux-même, les "dommages collatéraux" sont indéniables. Une recrudescence des actes anti-musulman a été signalée par l'ensemble des associations musulmanes. Femmes voilées, boucheries halal, mosquées ou tombes... Les cibles sont connues. Ces actes haineux, plus ou moins relayés par la presse, poussent parfois à leur tour à une radicalisation de jeunes désœuvrés qui se trouvent là une identité et un but. Un cercle vicieux que seule la solidarité et la compassion pourront briser.
